The end of the triumvirate

Comment un jeu destiné à être joué en moins de deux heures, à trois joueurs, peut-il être une bonne simulation stratégique ?
Tel est le challenge que nous avons en fasse de nous en déballant la boite…
Chaque joueurs incarne l’un des trois triumvirs : César, plutôt en position de force militairement parlant, Crassus plutôt bien loti politiquement, et Pompée, intermédiaire entre les deux autres, autrement appelé « l’homme à tout faire ».

Chaque joueur commence la partie avec 5 provinces, qui vont lui rapporter au cours du jeu des armées et/ou de l’argent dans la première phase dite « d’approvisionnement ». Lors de la 2e phase, le joueur déplace ses troupes et conquiert éventuellement des provinces en fonction de as supériorité numérique. La 3e phase est une phase d’ »action » ou le joueurs augmente sa capacité militaire, politique ou le nombre de tribuns qui le soutiennent au Sénat.


Comment gagner ? 3 manières : politique (être élu deux fois consul, c’est à dire avoir une forte majorité au Sénat), militaire (posséder 9 provinces) ou par ses compétences (7 en militaire et en politique). Sachant que la particularité du jeu veut qu’après chaque défaite, le joueurs progresse de ses erreurs en améliorant ses armes par exemple. Ce point me paraissait touchy avant de jouer, j’avais lu quelques (rares) critiques sur ce point précis…Et bien j’ai trouvé que ça tournait plutôt bien, comme le jeu dans son ensemble d’ailleurs. Très peu de diplomatie…il est vrai qu’à 3 joueurs la marge de manoeuvre est étroite…Peu d’effet kingmaker car les renversements de situation sont légion ;)
Au final, je trouve ce jeu excellent dans la catégorie rarissime des jeux pour 3 joueurs…
Mes notes :

Difficulté, Stratégie : 3/5
Chance : 1/5
Ambiance, Fun : 3/5
Matériel : 4/5
Ma note globale : 5/5

Artibus

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