Le Seigneur des Anneaux (Knizia, coopératif)

Le premier jeu coopératif du GAV…
Il faut savoir qu’à la base on est plutôt une bande de fourbes et la coopération « réelle » on ne connaissait pas…la seule coopération que l’on pratiquait était plus du style « Diplomatie » qu’autre chose…bref, vous voyez le genre.

J’avais lu de-ci de-là que ce jeu était l’élite de cette famille coopérative, donc je me dis que tant qu’à essayer, autant essayer avec celui-ci.

Première demi-heure assez inquiétante puisque nous sommes à deux doigt de tout refermer et de passer à table…il faut dire que c’est plutôt « bizarre »…se défausser de cartes pour avancer sur un plateau, c’est ma foi linéaire !
Puis révélation : on a mal lu les règles (il faut dire que le bon élève 20.100 pour une fois ne nous avait pas mâché ce travail)…et on se rend compte qu’on peut influer sur la linéarité…

On joue un groupe de hobbits qui veulent détruire l’Anneau pour sauver le monde (vous savez, toujours cette même histoire). Pour cela, il faut se préparer à Cul de Sac (recevoir des cartes), passer voir ce bon Elrond pour recevoir son appui et celle de la Communauté (recevoir encore des cartes), puis les affaires sérieuses : la Moria (orques et Balrog au menu), le Gouffre de Helm et ses attaques incessantes, l’antre d’Arachne et ses monstres, puis le Mordor et son désespoir… Vos atouts : les cartes qui vont bien, les jetons « vie » qui vous font voir la vie en rose, les « boucliers » qui vous protégent ou vous permettent de faire appel à Papi Gandalf qui accessoirement peut vous sauver la mise.

Chaque plateau de jeu fait référence à un des passages vu ci-dessus…avec sur chacun plusieurs « voies »…la voie « principale », qu’il faut parcourir pour sortir, ou des voies annexes qui vous font gagner des alliés ou des bonus…d’où le dilemme : sortir vite ou non…optimisation ou non…sachant que les événements qui vont arriver sont partiellement connus, d’autres non…(des petits cartons que l’on retourne)…d’où une portion de hasard tout de même…

Et là , le terme coopération prend tout son sel puisqu’il faut carrément s’entendre pour espérer battre Sauron. Quel côté addictif ! Il nous a fallu cinq parties consécutives pour le battre, le gars Sauron…et encore, avec un mort dans le groupe…

J’ai rarement vu un jeu induisant un tel niveau de stress dans un groupe…mis à part le Jdr sans doute…J’ai beaucoup aimé…Je pense que c’est le genre de jeu auquel on ne joue pas tous les jours, il y a quand même un sentiment de répétition mais beaucoup d’ambiance au menu…Il me tarde d’essayer les extensions…

Mes notes :
Difficulté, Stratégie : 4/5
Chance : 3/5
Ambiance, Fun : 5/5
Matériel : 2/5
Ma note globale : 4/5

2 réflexions au sujet de « Le Seigneur des Anneaux (Knizia, coopératif) »

  1. Un second jeu tiré du "Seigneur des Anneaux", mais cette fois-ci grande nouveauté : c’est un jeu coopératif ! Ça veut dire qu’on joue tous contre le jeu… et soit on gagne tous soit on perd tous ! A priori, cela semble difficile de concevoir un jeu de plateau dans cet esprit, car on se dit qu’une fois la mécanique assimilée on doit pouvoir battre le jeu systématiquement. Mais bien évidemment une part de hasard rentre en compte et nous force à réfléchir à chaque tour, à prendre des décisions stratégiques, faire des choix cornéliens, le tout pour venir à bout du méchant Sauron qui avance implacablement vers les hobits, tandis qu’eux-mêmes tendent inéluctablement vers le coté sombre.

    Le matériel est correct, sans plus (surtout si l’on compare à l’autre jeu LOTR) : Les hobbits mériteraient d’être en métal et peints, Sauron ressemble un peu à un lapin Nabaztag (http://www.nabaztag.com/fr/ ). Je pense aussi qu’il y aurait eu moyen de regrouper tous les scénarios du jeu en un seul plateau plutôt que de devoir le changer à chaque nouvelle étape. Mais tout cela reste acceptable.

    Au départ on a l’impression d’avoir un jeu très linéaire car on suit les différentes phase de l’histoire de JRRT, mais en fait chaque phase et un challenge à part entière où il faut jongler entre finir rapidement le niveau où y passer plus de temps pour y récolter des alliés et des points de vie, sachant que plus le temps passe, plus les évènements tombent irrémédiablement les uns après les autres… et en général ces évènements ne sont pas de bonne augure… (tiens, un Balrog !)

    Ce coté coopératif est très addictif, car tout comme un jeu video on n’a qu’une envie c’est de recommencer tant qu’on n’a pas fini le jeu ! Et pour le finir il faut avoir échoué quelques fois afin de bien assimiler les différents mécanismes, les écueils à éviter, les précautions et les réserves à prendre : garder beaucoup de cartes pour la fin, beaucoup de boucliers pour l’antre d’Arachné, etc.

    J’ai moi aussi hâte d’essayer les extensions : apparemment on peut faire jouer Sauron par un joueur, et là ça doit être vraiment fun !

    Mes notes :
    Difficulté, Stratégie : 4/5
    Chance : 2/5
    Ambiance, Fun : 5/5
    Matériel : 2/5
    Ma note globale : 4/5

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