Toro – Paciencia – Bernard Magrez

Cépage : Tinto de toro

Mill. 2003
29.95 €
dégusté : avril 2008

Bernard Magrez est aujourd’hui à la tête d’un véritable empire viticole dont le Château Pape Clément (Pessac-Léognan), les châteaux la Tour Carnet et Fombrauge ainsi que des vignobles du monde entier : Maroc, Uruguay, Argentine, Espagne, Chine…

Nous avons goûté son Paciencia, un vin de Castille, une région à grande tradition viticole dont les vignes sont séculaires.
Bernard Magrez est réputé pour son exigence, et s’inspire des méthodes appliquées pour les crus d’exception français : vendanges manuelles en cagettes, égrappage manuel de la vendange, tri sur table, vinifications en cuves de bois et élevage en barriques neuves de chêne français.

Cela nous donne un vin puissant et très élégant à la fois. On ne tombe pas dans la facilité des vins du Sud qui misent tout sur le soleil et l’alcool. Des tanins très présents, des arômes de vanille dus au bois neuf qui ne sont pas sans rappeler les grands bordeaux. Un vin de garde assurément.

Ma note : 4/5

http://www.bernard-magrez.com/index_fr.html

Notre Dame

Notre Dame
Jeu de plateau
Choix d’actions et placements
2 à 5 joueurs

Je me suis jeté sur ce jeu lorsqu’il est sorti l’année dernière tant le thème me plait, l’oeuvre de notre ami Hugo étant un de mes livres favoris. Le matériel est très correct : un joli plateau coloré à surface variable selon le nombre de joueurs : bien pensé ! Des cartes aux couleurs chatoyantes, des petits cubes assez classiques. Une première impression positive.

Ensuite, les mécanisme paraissent attrayants : le but du jeu est de récolter le plus de prestige en investissant dans des zones de son quartier. Ces investissements permettent de générer du prestige, de l’argent ou encore de se prémunir contre la peste qui sinon a tendance à croitre irrémédiablement à la fin de chaque tour. Certains quartiers font augmenter ces points directement, d’autres de manière indirecte en allant récolter des lettres de change en calèche ou en corrompant des personnalités locales.
Le principe étant que l’on ne choisit pas totalement les quartiers dans lesquels on investit : c’est un semi-hasard résultant de cartes que l’on tire, que l’on garde ou que l’on transmet à son voisin. Tour après tour, le prestige et l’argent augmentent, mais la peste aussi ! et si l’on n’a pas assez investi dans l’hopital, notre quartier devient insalubre (« ça commence à sentir l’amande » comme dit Cyril :) ) et le prestige en pâtit.


Bref, un mécanisme simple, assez fluide, qui aurait pu donner un jeu intéressant… sauf que non en fait ! Tout simplement parce qu’il n’y a (quasi) aucune interaction entre les joueurs ! Chacun exploite son quartier dans son coin, et le jeu se limite rapidement à une banale gestion de choix de cartes sans jamais vraiment pouvoir pénaliser les autres joueurs.
A la fin de la partie on compte les points de prestige… en découvrant presque qu’on avait d’autres joueurs avec nous autour de la table !

Typiquement en terme d’interactions, je regrette qu’on ne puisse pas envoyer des rats chez les autres joueurs, ou encore que les personnages corruptibles soient disponibles pour tous joueurs sans limite.

Déçu par nos premières parties, nous avons rejoué quelques mois plus tard pour un second avis, et la sentence fut encore plus cruelle.

En conclusion, un jeu que j’aurais aimé aimer… mais ce ne fut pas le cas.
Déception.

Mes notes :
Difficulté, Stratégie : 2/5
Chance : 2/5
Ambiance, Fun : 2/5
Matériel : 4/5
Ma note globale : 2/5